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Dans la république des inconscients, les hommes politiques ont perdu le sens de l’honneur et de la responsabilité. Le Ministre de l’ESU, Mr Steve MBIKAYI doit logiquement démissionner à cause de son incapacité à assurer le bon fonctionnement des établissements de l’enseignement supérieur et universitaire.
Après la mort de deux étudiants tués par balles à l’Université de Kinshasa, les réactions se multiplient pour condamner l’usage disproportionné de la force vis-à-vis des manifestants pacifiques.
Moise Katumbi : Les étudiants de l'UNIKIN ont seulement réclamé le droit de reprendre les cours. Deux se font tués par les balles de la police. Mes condoléances aux proches et aux familles. Encore une fois, la folle répression tue. Les responsables au plus haut niveau de l'Etat doivent être jugés.
Steve Mbikayi : « Les balles réelles sont interdites sur les sites universitaires. J’exige une peine exemplaire contre les policiers responsables des tirs qui ont engendré la mort. Celui qui avait tiré le 12 novembre est aux arrêts. L’autre doit être identifié. Mes condoléances aux familles éprouvées ».
Le candidat de l'opposition à la présidentielle Martin Fayulu : il a, lui aussi, dit son soutien aux proches des victimes. Sur les réseaux sociaux, entre les photos de jeunes gens blessés et les appels à la démission du ministre Steve Mbikayi, un message revient beaucoup : « L'université n'est pas un champ de tir ». Mes pensées vont aux familles des victimes du drame survenu à l’UNIKIN. Celui-ci relève d’un usage excessif et disproportionné de la force et expose, une fois de plus, les carences de l’appareil sécuritaire en RDC. Je tiens à rappeler aux forces de l’ordre leur mission régalienne.
A Kinshasa, le chef de la police confirme l'arrestation d'un policier qui a tiré à balles réelles et précise qu'une enquête en cours. Il conteste en revanche d'autres témoignages de violences, par exemple le fait que des étudiants auraient été dépouillés hier par des policiers.
C’est qui est vrai, les enquêtes en RDC n’aboutissent jamais, mais les responsables directs et intellectuels de ces actes, doivent savoir que la vérité finit par triompher.
La Rédaction, le 16 novembre 2018
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